3 outils pour détecter les plagiats générés par IA

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Saviez-vous que près de 30 % des contenus publiés en ligne en 2025 contiennent des passages rédigés par une IA ? Oui, vous avez bien lu. ChatGPT, Gemini ou Claude, les textes générés par intelligence artificielle se multiplient… parfois sans que le lecteur ou même l’auteur s’en rendent vraiment compte. Ces derniers temps, cet engouement a causé un problème majeur : celui du plagiat généré par l’IA. Vous voulez savoir si un texte est vraiment original, ou s’il s’agit d’un remix algorithmique de contenus existants ? Découvrez dans ce guide 3 outils pour détecter les plagiats générés par intelligence artificielle.

Qu’est-ce qu’un plagiat généré par IA ?

Le plagiat généré par l’IA, c’est un texte composé à partir de centaines d’autres, sans citer les sources. Cela arrive lorsque d’une intelligence artificielle, pour créer du contenu, ne copie pas directement, mais utilise des milliers de phrases existantes. Ce qui fait que parfois, le résultat se rapproche beaucoup trop d’un texte déjà publié, et c’est là que la frontière entre « inspiration » et « copie » disparaît.

Contrairement à un plagiat humain, où une personne reprend délibérément un contenu existant, le plagiat algorithmique est souvent involontaire. L’intelligence artificielle pioche des tournures, des idées, des formulations qu’elle juge pertinentes et les combine. L’utilisateur obtient alors un texte bien rédigé, fluide, mais dont certaines phrases sont identiques à des sources originales.

On retrouve ce phénomène partout : dans des travaux universitaires (où les étudiants testent les limites de l’IA), dans des articles web, ou même dans des publications pour les réseaux sociaux (posts LinkedIn, posts Facebook, etc.). Bien que le plagiat généré par IA ne vienne pas d’une intention malveillante, il reste problématique.

Pourquoi ce type de plagiat est difficile à détecter ?

Le plagiat classique, contrairement au plagiat généré par IA, se repère facilement. Il suffit de comparer deux textes et de trouver des phrases identiques. Les intelligences artificielles sont imbattables dans l’art de la reformulation. Elles changent la structure des phrases, modifient les synonymes, déplacent les idées, tout en gardant le sens général. Résultat : le texte sent l’humain, alors qu’il ne l’est pas.

Les détecteurs de plagiat habituels, comme Grammarly ou Scribbr, ne sont pas conçus pour ce genre de duplications. Eux, ils comparent des phrases précises avec des bases de données en ligne. Résultat : un texte généré par IA peut passer pour 100 % original alors qu’il reprend des idées existantes, simplement reformulées.

Pour contrer ce problème, il faut des outils bien plus fins, capables d’analyser la manière dont le texte est écrit, pas seulement ce qu’il dit. Ces détecteurs spécialisés repèrent des schémas d’écriture typiques des modèles d’IA comme la régularité du ton, la structure des phrases, ou la faible variation dans le vocabulaire. C’est cette approche qui permet d’identifier les textes synthétiques avec un bon niveau de fiabilité.

Quels sont les meilleurs outils pour détecter un plagiat généré par IA ?

Passons maintenant au sujet intéressant. Voici 3 outils que nous avons sélectionnés, en raison de leur efficacité :

1.      GPTZero

C’est l’un des premiers outils à avoir levé le voile sur les textes générés par intelligence artificielle. GPTZero, développé par un étudiant en informatique, a été conçu pour aider les enseignants à repérer les copies écrites à la machine. L’interface est très intuitive : vous copiez le texte suspect, vous le collez, et en quelques secondes, le verdict tombe.

Son fonctionnement repose sur deux indicateurs clés :

  • la perplexité (le degré de surprise du texte pour une IA)
  • la burstiness (la variation dans la structure des phrases).

Un texte humain varie beaucoup dans son rythme, alors qu’un texte d’IA reste souvent lisse et prévisible. GPTZero analyse ces nuances et donne un score global d’authenticité. Le gros point fort de cet outil, c’est sa fiabilité sur les textes longs. Il repère les incohérences de style et les schémas trop réguliers. Néanmoins, sur des textes courts ou retravaillés, il peut manquer un peu de précision.

2.      Originality.ai

Si vous bossez dans le digital, Originality.ai est probablement l’outil qu’il vous faut. Pensé pour les rédacteurs, éditeurs et agences SEO, il va bien au-delà d’une simple détection IA. Il combine analyse de plagiat classique et repérage de texte généré artificiellement. Tout se fait sur une interface simple et complète. L’un de ses plus gros atouts, c’est son tableau de bord ultra détaillé. Vous pouvez suivre les scores de chaque contenu, scanner plusieurs textes en même temps, et même connecter l’outil à votre CMS grâce à une API.

C’est l’allié parfait pour les équipes de créateurs de contenus qui publient régulièrement sur WordPress ou d’autres plateformes. Le taux de fiabilité de Originality.ai est supérieur à 90 %. Par contre, il faut prévoir un abonnement mensuel, et les résultats peuvent parfois être sensibles au style d’écriture.

3.      Winston AI

Dernier sur la liste, mais pas des moindres : Winston AI. Cet outil séduit surtout les enseignants, formateurs et institutions éducatives en raison de son approche qualitative. En effet, au lieu de se concentrer uniquement sur la détection, il analyse également le ton, le style et la construction du texte. Ainsi, il peut identifier les passages qui sonnent IA, même quand le texte a été partiellement réécrit.

L’intérêt de Winston AI, c’est qu’il ne se contente pas d’afficher un pourcentage. Il explique à ses utilisateurs pourquoi certaines phrases semblent artificielles avec des indicateurs simples à comprendre. C’est l’outil idéal pour sensibiliser les étudiants ou les équipes à une écriture plus naturelle.

Comment utiliser ces outils efficacement pour détecter le plagiat généré par IA ?

Les outils sont performants, mais nous savons tous que c’est la manière de les utiliser qui impacte les résultats. Voici donc les bonnes pratiques pour détecter le plagiat généré par IA comme il se doit :

Analyser plutôt que juger

Quand vous tombez sur un texte suspecté d’avoir été rédigé par une IA, la première erreur serait de se fier aveuglément au score donné par un détecteur. Ces outils affichent souvent un pourcentage de « contenu généré par IA », mais ce chiffre ne raconte pas toute l’histoire. Il faut savoir l’interpréter, comprendre ce qu’il reflète réellement.

Un texte peut être rédigé par un humain avec un style très propre ou très structuré, et pourtant être pris pour un texte IA. L’inverse arrive aussi : un texte généré par ChatGPT légèrement modifié passe parfois sous les radars. L’idée, c’est donc d’utiliser le score comme un indice, pas comme un verdict.

Le mieux, c’est de croiser les résultats de plusieurs outils. GPTZero, Originality.ai et Winston AI n’utilisent pas les mêmes algorithmes, donc leurs analyses se complètent plutôt bien. En les combinant, vous avez une vision beaucoup plus fiable du texte que vous examinez. Ces vérifications ne prennent que quelques minutes, mais elles évitent des situations gênantes où un client ou un lecteur découvre qu’un texte est artificiel.

Intégrer la détection de plagiat IA dans un processus professionnel

L’usage de ces outils ne devrait pas rester ponctuel. Il faut les intégrer à votre routine de travail. Pour les enseignants, cela peut signifier inclure un passage par un détecteur de texte IA avant la correction d’un mémoire ou d’un rapport. L’objectif n’est pas de sanctionner, mais d’évaluer honnêtement la part de contribution humaine. Cette approche permet de sensibiliser les étudiants à la notion d’honnêteté intellectuelle.

Pour les rédacteurs, la démarche est différente mais tout aussi essentielle. Vous avez intérêt à passer vos propres textes dans ces outils, pas parce que vous doutez de vous, mais parce que ça vous aide à vérifier que votre style reste identifiable. L’IA peut vous inspirer ou vous aider à formuler certaines phrases, mais la touche humaine (vos tournures, vos références, votre ton, etc.) reste votre signature. Du côté des entreprises, une seule publication douteuse peut nuire à la réputation d’une marque. Intégrer un contrôle systématique avant chaque mise en ligne est donc un vrai bouclier contre les risques d’image.

En conclusion, sachez que les détecteurs de plagiat IA sont de vrais alliés pour garder vos contenus propres, fiables et crédibles. Le but n’est pas de surveiller vos étudiants ou vos collaborateurs comme si c’étaient des criminels. Mais de cultiver un rapport sain et responsable à l’intelligence artificielle. En apprenant à lire les résultats avec du recul, en combinant plusieurs outils et en instaurant une routine de vérification, vous développez une approche intelligente et bien plus sereine.

Et vous, comment vérifiez-vous l’authenticité de vos contenus ?

La détection de plagiat n’a jamais été aussi essentielle face à la montée des textes générés par IA. Si vous utilisez d’autres outils ou astuces pour vérifier vos contenus, partagez-les en commentaire ! Votre expérience peut aider d’autres créateurs à préserver la qualité et la crédibilité de leurs écrits.